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Si en été elles sont juteuses, savoureuses et pleines de goût, les tomates, en hiver, n’ont que leur couleur rouge passion pour nous faire craquer. Car dans les rayons des supermarchés qui continuent à les proposer sans se soucier du calendrier (nous faisant bientôt croire à un fruit toutes saisons), elles s’avèrent, une fois en bouche, insipides, acides et sans aucun intérêt nutritionnel. Sans compter les dégâts sur l’environnement que leur culture impose. Voici 4 bonnes raisons boycotter les tomates en hiver:

1 – A CAUSE DE LEUR ACIDITÉ QUI PEUT METTRE VOTRE DIGESTION EN DANGER

A l’origine, la tomate est un fruit acide, qui ne correspond pas à tous les estomacs. En hiver, cette acidité est augmentée, et s’avère plus difficile à digérer par l’organisme, qui a besoin d’énormément de ressources pour les transformer. Cerise sur le gâteau, cette perte d’énergie n’est pas compensée par les apports nutritionnels de la tomate d’hiver, qui ne contient pas les vitamines et minéraux qu’elle devrait. Si vous êtes stressée ou souffrez de douleurs articulaires, évitez la salade tomates-mozza en hiver, car vous aurez un mal fou à la digérer. Et ne pensez pas que cuire vos tomates va résoudre le problème : l’acidité augmente avec la chaleur de la cuisson…

2 – PARCE QUE LEUR CULTURE A UN ÉNORME IMPACT SUR LA PLANÈTE

La tomate n’est pas un légume d’hiver : elle a besoin de chaleur et de lumière. Or à cette période, le froid et l’obscurité règnent en maître ! Il faut donc la cultiver sous serre (ou la faire importer d’un pays lointain par avion), technique qui requiert énormément d’eau et d’énergie. En bref, la tomate hivernale a un impact écologique désastreux.

3 – EN RAISON DE LA SÉCHERESSE, ON PRÉLÈVE DE L’EAU DE MER POUR ARROSER LES PLANTS DE TOMATES D’HIVER

En raison de la sécheresse qui frappe l’Espagne, des usines de désalinisation d’eau de mer ont été installées pour continuer à arroser généreusement les serres. Dé-saler l’eau demande beaucoup d’énergie, et le sel extrait est directement rejeté dans la mer, favorisant l’érosion du littoral et la dégradation de la faune et de la flore.